Qu’est-ce que le soufre alias sulfites alias SO2 alias E220 alias anhydride sulfureux alias dioxyde de soufre... (oh ! stop) ?
Le dioxyde de soufre est un gaz sans couleur, à l’odeur pénétrante à l’état naturel, discrète lorsque dissoute dans un liquide. Tous les produits fermentés contiennent du dioxyde de soufre. C’est un processus naturel issu de la fermentation. Le soufre est un conservateur naturellement présent dans les produits fermentés.
Ça va tu suis ?
Pour le vin, on parle de sulfites. Même dans des vins non sulfités, on peut en trouver jusqu’à 20 milligrammes par litre (20gr/L), car des sulfites sont naturellement produits par les levures lors de la vinification. C’est pour cela que les vins « sans soufre » n’existent pas et que l’on parle de vins « sans soufre ajouté ».
En vinification, le soufre est utilisé depuis la fin du 18ème siècle. Les Néerlandais l’introduisirent en France avec l’invention de la mèche à soufre (qui sert à désinfecter les fûts avant leur réutilisation). Le soufre a des propriétés antiseptique, antifongique, permet d’inhiber les levures ou bactéries indésirables, et permet de stabiliser le vin. Ce soufre est comme toute chose : bon à dose équilibrée, mauvais dans l’excès (comme pour le soleil, l’eau, l’oxygène, la raclette… OK, pas la raclette.). Tout est question d’équilibre. L’OMS défini ainsi la dose de soufre maximale journalière, à ne pas dépasser, à 45 milligrammes pour une personne de 65 KG (avec une règle de 3, tu sauras ce qu’il faut pour toi).
Voici un tableau informatif sur les doses de soufre autorisées selon le type de viticulture pratiquée :
Le soufre est un vaste sujet, les industriels de l’agrobusiness en mettent même dans les fruits et les frites !
Chez Caaaaaaat, nous tâchons de ne pas ajouter de sulfites et suivons toujours, à l’exception de Sunny Caaaaaaat (vin biodynamique), la charte Vin Méthode Nature ; le goût étant notre priorité numéro un.